A mesure que l’été avance, l’épidémie de Covid-19 semble de plus en plus reculer, avec seulement 23 683 cas recensés à l’échelle nationale, le 19 mai.
Mais plus que les conséquences sanitaires, ce sont les répercussions sociales qui inquiètent le plus, tant elles risquent de durer. Du côté de l’association DIRE (dépendance, information, réflexion, écoute), implantée à Gex, dont le but initial est de prévenir les conduites à risques et les addictions auprès des jeunes, les deux psychologues de la structure ont bien remarqué une forte augmentation des consultations. « Le premier confinement a plutôt été une sorte de pause dans la vie, on ne savait quand la vie allait reprendre et sous quelle forme, explique Richard Brochu, psychologue de l’association DIRE depuis 2010. La grosse vague de mal-être est intervenue après. »