La maison de santé inaugurée à Morillon

Le député Xavier Roseren, le sous-préfet Rémy Darroux, le maire Simon Beerens-Bettex, la sénatrice Sylviane Noël, les conseillers départementaux Marie-Antoinette Métral et Jean-Philippe Mas.
Le député Xavier Roseren, le sous-préfet Rémy Darroux, le maire Simon Beerens-Bettex, la sénatrice Sylviane Noël, les conseillers départementaux Marie-Antoinette Métral et Jean-Philippe Mas.

Ce samedi 30 avril, près de 80 personnes ont participé à l’inauguration de la maison de santé à Morillon, dont l’ouverture en novembre 2021 a bénéficié de la motivation du conseil municipal et du soutien de plusieurs partenaires institutionnels (État, Région, Département). « Le maintien des services de santé de proximité devient plus que jamais un enjeu majeur pour l’ensemble du territoire français. Il est loin le temps où les collectivités locales n’avaient pas à se mobiliser pour proposer une telle offre médicale » a indiqué le maire Simon Beerens-Bettex. Celui-ci a tenu à souligner l’implication de l’ancienne équipe municipale qui, dès 2015, a œuvré pour conserver la présence de médecins sur la commune. « En 2020, l’urgence de la situation nous a conduit à acquérir ces locaux commerciaux vacants puis à les réaménager, a poursuivi le maire. Mais il me semble important de préciser qu’aujourd’hui, la médecine dans la vallée du Giffre doit se penser de manière plus globale. Il nous faut travailler ensemble autour de trois axes : maintien de notre système de santé, de l’offre de soins de proximité et du maintien à domicile des personnes âgées dépendantes. »

La maison de santé dispose d’un cabinet indépendant de kinésithérapie et d’un espace destiné aux professionnels de santé, composé de deux salles de consultation médicale, d’ une salle de radiologie, d’une salle de traumatologie, d’un cabinet pour une psychologue et d’un cabinet pour des infirmières.

En chiffres

Voici le coût du projet  : acquisition des arcades du bâtiment des Narcisses par la commune (380 000 euros) ; réaménagement des locaux (735 000 euros). Ces travaux ont bénéficié d’aides publiques, 40 % restant à la charge de la commune.