Depuis la création de l’entreprise CitoyEnergie, quatre projets de centrales photovoltaïques ont abouti. Sur le toit du gymnase de Reignier, 200m2 de panneaux photovoltaïques ont été installés et permettent de fournir en électricité l’équivalent de la consommation de 15 ménages par an. Une seconde centrale photovoltaïque a été installée sur le toit de la fromagerie Bouchet à Beaumont, et fournit l’équivalent de la consommation électrique d’une trentaine de ménages. Ces deux installations sont raccordées au réseau EDF et sont déjà effectives. 800m2 de panneaux photovoltaïques ont également été installés sur les toits de la salle polyvalente d’Archamps (200m2) et d’un village d’entreprises (600m2) situé à l’Eculaz, sur la commune de Reignier. Ces dernières sont en attente de raccordement.
De longs délais de raccordement
« Le processus pour être raccordé au réseau est très long, les délais administratifs auxquels on est soumis sont incompressibles. Aujourd’hui, on revend notre électricité à EDF, c’est une obligation qui a cours pendant la première année de production, ensuite on revendra à Enercoop », précise Yves Dieulesaint, membre du conseil de gestion de CitoyEnergie. Enercoop est un fournisseur d’électricité issue des énergies renouvelables. Son objectif et de soutenir le développement des infrastructures de production.
Deux autres projets de centrales photovoltaïques vont bientôt entrer en chantier : sur les toits d’une ancienne ferme de Nangy et de l’école de Lucinges. « Un Français consomme en moyenne 1100KWh d’électricité par an. Pour un particulier qui souhaite produire 1100KWh d’énergie en plaçant des panneaux sur son toit, ça va lui coûter entre 5 et 6000 euros. Or ça coûte beaucoup moins cher d’équiper de grandes surfaces. Si le particulier décide de produire avec CitoyEnergie, pour la même quantité d’énergie produite, ça lui coûtera 1100 euros. Aujourd’hui les 4 projets réalisés ont coûté 250 000 euros au total, 30 % viennent de nos fonds propres et le reste vient d’un prêt bancaire. Pour certaines installations nous avons aussi obtenu des subventions de la Région », détaille Yves Dieulesaint.