Après le tollé, la marche arrière ? Le prestataire de la ligne T72 Annecy-Genève venait de supprimer des horaires de passage et des arrêts dans le pays de Cruseilles, provoquant la colère des frontaliers, des lycéens et des habitants en général dans un territoire enclavé pour les personnes sans voiture. La raison invoquée était d’ordre économique, et l’ombre de la Région Auvergne-Rhône-Alpes planait derrière cette décision puisque c’est la collectivité qui fait autorité en matière de transport.
Un parcours modifié pour éviter la douane de Bardonnex
Vendredi 17 décembre, Laurent Wauquiez, le président de la Région, n’a pas tardé à réagir, en dégainant un communiqué de presse pour annoncer un rétablissement des dessertes début 2022. « Alerté sur une modification des transports par cars préjudiciable pour nombre d’habitants dans le secteur du Genevois français par Sylviane Noël, élue régionale de Haute-Savoie (sénatrice, ndlr), Laurent Wauquiez, président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, est intervenu auprès du GLCT-Transports publics transfrontaliers afin de rétablir rapidement les liaisons supprimées qui font défaut, explique le communiqué de presse. Pour améliorer les temps de parcours de la ligne Annecy-Genève et répondre à la demande des nombreux usagers, le parcours de cette ligne avait été modifié afin d’éviter le secteur de la douane de Bardonnex fortement saturé et de diminuer le nombre de courses par la route départementale pour privilégier un trajet autoroutier. Si le nombre de liaisons Annecy-Genève est conservé, cette modification a conduit à une diminution de la desserte omnibus, en particulier pour les habitants du secteur de Cruseilles. Laurent Wauquiez, en accord avec le Président du GLCT Transports, a demandé de prévoir un rétablissement des dessertes manquantes pour le début de l’année prochaine et de rassurer ainsi les utilisateurs des transports par cars. »
