Lundi 7 octobre, l’écopont de Viry, près de Saint-Julien-en-Genevois, est officiellement celui des 101 espèces vivant dans le coin. La veille, le public pouvait venir découvrir le premier ouvrage de cette nature au-dessus de l’A40, avant qu’il ne soit rendu à ses usagers en tout genre.
Tout savoir sur l’écopont en 40 secondes
Un financement franco-suisse
Cerfs, chevreuils, lièvres, renards, sangliers, blaireaux, muscardins ou encore amphibiens et oiseaux ont maintenant un pont qui relie le Salève, le Vuache et la plaine genevoise.
Large de 25 mètres, il a notamment été dimensionné pour le cerf, dont les exigences sont sans pareille, et financé, à parts égales, par ATMB et l’État de Genève, pour un montant de 4,3 millions d’euros.
Pas ouvert au public
Cet ouvrage a été pensé avec des acteurs locaux comme le monde agricole, les chasseurs, les associations naturalistes et les collectivités territoriales.
Pour être efficace, il ne sera pas ouvert au public, « les animaux sauvages craignant une trop grande proximité avec les humains », souligne judicieusement le communiqué conjoint envoyé par ATMB (Autoroutes et Tunnel du Mont-Blanc) et l’État de Genève.
Ne reste qu’à végétaliser le pont avec des semences de prairies issues de fleurs locales.