De la coupe punk au chignon de mariée. Nombre de tignasses d’Annéciens sont passées entre ses mains expertes. Pourtant, lui, n’a plus un poil sur le caillou. « Il n’a plus de cheveux pour mieux s’occuper des vôtres », disait joliment l’un de ses amis. Mais, cette fois, Thierry Mort-Bontemps range ses ciseaux. À 64 ans, l’heure de la retraite a sonné pour celui qui a été coiffeur durant quatre décennies en vieille ville d’Annecy.
Originaire de Saint-Jean-de-Maurienne, c’est dans la cité lacustre qu’il a choisi de s’installer en 1981, après avoir démarré sa carrière à Paris (lire par ailleurs). Plus qu’une profession, une vocation. « Je veux être coiffeur depuis que je suis tout petit », confie-t-il. « L’avantage, c’est qu’on peut vraiment faire des choses complètement différentes. On ne s’ennuie jamais ».