Mardi 5 octobre. 18h30. Sous une pluie battante et un froid quasi hivernal, Fabien Trombert, maire de Morzine, et dix de ses conseillers, se retrouvent sur le parking du téléphérique de Nyon, à la rencontre de leurs administrés. Des barnums ont été installés au préalable. La réunion commence par le mot du maire qui tient à saluer le travail de son équipe municipale.
Fabien Trombert invite ensuite chacun des conseillers à se présenter. Sont présents notamment Aube Marullaz, première adjointe, Franck Herbron, Benoît Heu ou encore Marie Baud. Cette réunion concerne les habitants de la vallée de la Manche. Ils sont une cinquantaine. Le micro passe de main en main, les questions abondent. Les sujets sont variés : « C’est bien de réglementer la circulation des voitures. Mais qu’en est-il de celle des vélos, des piétons ou encore des trottinettes ? », « Les navettes ne pourraient-elles pas commencer plus tôt, en hiver, pour les travailleurs ? » Une habitante se plaint des nuisances sonores dues aux hélicoptères, des résidents d’une rue étroite réclament un sens unique, un Morzinois propose que la station devienne « une vraie station nordique ».
Au total, une vingtaine de questions seront posées, auxquelles le maire et les élus répondent selon leur domaine de compétence.
Il est 20h15. La pluie continue à tomber. Fabien Trombert remercie les habitants pour leur présence et les invite à rester pour continuer le dialogue autour du pot de l’amitié, que chacun des élus s’affaire à préparer et servir. « C’est vraiment top de pouvoir discuter avec les élus, et de savoir que notre sort les intéresse », remarque une habitante. « Ça a permis de mettre fin à deux rumeurs, c’est super », se réjouit un Morzinois notamment venu pour avoir des éclaircissements sur des projets immobiliers d’importance dont il avait entendu parler. « Le résultat est vraiment positif. A la Plagne, 56 questions nous ont été posées. Sans compter les mails. Les gens nous écrivent et nous font plein de propositions », affirme de son côté Benoît Heu, conseiller municipal.
Chacun boit un verre et déguste quelques produits locaux. L’envol d’un barnum emporté par le vent stoppera net ce moment de convivialité.
