L’autonomie alimentaire du bassin annécien est inférieure à 1 %, soit l’équivalent de trois jours par an.
Face à ce constat alarmant, Sylvain Leroux a fait un choix radical. « Je suis passé d’ingénieur international à maraîcher. J’ai pensé à mes enfants et je me suis dit que c’était impossible de ne rien faire face au dérèglement climatique. Et la crise sanitaire a prouvé notre résilience très faible… » Le maraîcher s’est installé il y a un peu plus d’un an aux anciennes serres municipales, avenue des Barattes. Une ferme bio en pleine ville, au milieu des immeubles.