Alpine Mama podcast, qu’est-ce que c’est ?
Tous les 15 jours depuis le mois de janvier, je reçois une invitée différente qui vient parler de son expérience de grossesse et d’accouchement. Chaque épisode est un cocon, on se plonge dans l’histoire de la personne. J’enregistre les épisodes chez moi en créant un vrai moment privilégié. C’est une mine d’informations, où les femmes se sentent moins seules.
Je veux balayer tous les sujets, surtout ceux dont on entend peu parler, dédramatiser des expériences parfois traumatisantes.
Comment avez-vous eu l’idée de créer ce podcast ?
L’idée m’est venue il y a 3 ans. J’étais déjà maman d’une petite fille, Andréa, et je voulais un deuxième enfant. Lors de ma grossesse, j’ai fait un « œuf clair » (un œuf qui s’est implanté mais ne s’est pas développé, ndlr). Je suis tombée de toute ma naïveté, cette expérience m’a beaucoup affectée. Le corps médical n’apportait pas de réponse à mes questions…
Ce sont des podcasts, notamment « Bliss stories », qui m’ont aidée. Je voulais créer quelque chose de similaire, à l’échelle locale, que chaque épisode soit jalonné de lieux où les auditrices pouvaient se projeter et se reconnaître.
À quel moment est venu le déclic ?
Il fallait laisser le temps de germer à l’idée. J’ai eu ma deuxième fille, Victoire, grande prématurée, puis le confinement est arrivé. J’ai passé une année entière à m’occuper de mes enfants. Au même moment, je me suis demandé si j’étais à la bonne place, professionnellement parlant. Je travaillais depuis 5 ans chez Apple à Genève, après des études en pub et en marketing et une expatriation de deux ans à Shanghai. Il était temps de me réinventer. J’ai lancé mon activité de community management et j’ai rencontré le collectif de femmes entrepreneuses « Who run the world ». Elles proposaient justement une formation sur la création des podcasts. Tout n’était pas parfait comme je l’aurais voulu mais je me suis lancée et l’accueil a été très positif. Je n’avais pas soupçonné que ça pouvait tellement aider. La machine était lancée.