Seconde Guerre mondiale : quand la Résistance se conjuguait au féminin dans le Genevois haut-savoyard

Une exposition est actuellement à découvrir à la bibliothèque de Saint-Julien sur ces héroïques femmes de l'ombre de la Résistance, avec Mila Racine ou Marianne Cohn.
Une exposition est actuellement à découvrir à la bibliothèque de Saint-Julien sur ces héroïques femmes de l'ombre de la Résistance, avec Mila Racine ou Marianne Cohn.

De par sa proximité avec la frontière suisse, le Genevois haut-savoyard a été, durant la Seconde Guerre mondiale, un territoire stratégique aux multiples enjeux. Surveillance, espionnage, sabotage, filières de passages pour réfugiés, le secteur fut le terrain d’un jeu très dangereux où se mêlaient l’occupant allemand, la police de Vichy, les résistants et les services secrets alliés.

Prête à mourir pour la France

Ici comme ailleurs, des femmes ont pris leur part dans ce combat difficile, payant souvent de leur vie cet engagement pour la France libre. Parmi ces femmes héroïques, plusieurs sont liées aux réseaux clandestins de passage de réfugiés juifs vers Genève. Il y a par exemple Mila Racine (1919-1945) ou encore Marianne Cohn (1922-1944), toutes deux engagées dans l’Organisation Juive de Combat et dans les réseaux de passage d’enfants juifs vers la Suisse.

Vous désirez lire la suite de cet article ?
Pour accéder à tous nos articles en illimité,
abonnez-vous dès 1,20€/semaine.
J'en profite