Soit Xheri est stupide ou ignorant, soit Xheri n’a pas peur de la justice française. Peut-être les deux. Toujours est-il que le prévenu, arrivé au mois de décembre en France, dealait cocaïne et héroïne sur le quai des Allobroges, à cent mètres du tribunal et à peine plus du double des lycées Jeanne d’Arc et Jean Moulin. Et le problème, alertèrent d’une même voix, la procureure Mauboussin et maître Masoéro, c’est que nous ne sommes plus dans les années 80, la drogue dure n’est plus l’apanage des stars ou des junkies, non, elle est meilleure, moins chère et attire des représentants de toutes les couches de la société. Il faut dire que la mafia albanaise sait y faire. Lors de cette audience, la juge Coralie Bourille-Noëlle livra notamment le témoignage de cet homme qui venait d’arrêter, ne voulait pas reprendre et que le revendeur a relancé avec une gratuité.
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