E n 2019, le printemps et l’été étaient très secs, se souvient Erik Picard, apiculteur semi-professionnel à Gex. Est-ce un épisode isolé ou le changement climatique qui commence à prendre de la place ? En tout cas, en 2020, nous avons eu un printemps pluvieux et chaud. C’était fabuleux ! »
La recette magique était là ! « C’est une année comme on les aime », assure Jocelyne Moyne, des Ruchers de la Valserine qui possède aussi quelque 400 ruches. Elle ajoute tout de même : « La saison s’est arrêtée très vite, vers fin juin, et ensuite, est arrivée la sécheresse. Le mois d’août était beaucoup trop sec. En gros, on a commencé à produire au 15 avril et on a terminé au 10 juillet. Passé cette date, ce qui reste en fleurs, ce sont pour les besoins des abeilles, mais il n’y a plus de récoltes. »