Bonneville : soupçonné des feux de voitures, il invoque le somnambulisme

Soupçonné d’être l’auteur des feux de voitures du 31 octobre dernier, il invoque le somnambulisme et refuse d’être jugé.
Soupçonné d’être l’auteur des feux de voitures du 31 octobre dernier, il invoque le somnambulisme et refuse d’être jugé.

Dans la nuit du vendredi 30 au samedi 31 octobre, sept voitures ont pris feu sur la commune de Bonneville. Deux foyers ont été repérés, sur le parking situé à côté de l‘église Sainte-Catherine et avenue des Glières.

Repéré par la vidéosurveillance

Grâce aux caméras de vidéosurveillance, les enquêteurs ont pu identifier un homme « par sa tenue et sa démarche », bien connu de leurs services.

Arrêté, l’individu, âgé de 21 ans, a été convoqué en comparution immédiate, devant le tribunal de Bonneville, ce jeudi 5 novembre, à 15 heures. Mais celui-ci a refusé d’être jugé. Son avocat a demandé un complément d’expertise psychologique, car son client souffrirait de somnambulisme. S’il reconnaît être sur les lieux cette nuit-là, il ne reconnaît pas les faits.

Il reste en prison

Le procès a été renvoyé au 21 janvier prochain. Mais en attendant cette audience, le tribunal a décidé de placer cette personne en détention provisoire et de le placer sous mandat de dépôt, car il se trouve en état de récidive légale.

Il a déjà été condamné par la cour d’appel de Chambéry le 31 décembre 2019 pour des faits de même nature. En mai 2018, toujours sur Bonneville, il avait mis le feu à proximité de la discothèque le Plus 30, chez un décolleteur. Pour cela il avait été condamné à une peine de trois ans d’emprisonnement, dont deux avec sursis et mis à l’épreuve. L’homme, sans domicile fixe, était sorti de prison en février dernier.