Il n’y a que 50 mètres qui séparent l’arrêt de bus et la maison des Luce. Une courte distance, certes. Mais si dangereuse qu’elle pourrait s’avérer fatale à la famille lullinoise. Tous les jours, faute de trottoirs, ils doivent longer la départementale RD22 pour que leur fille puisse attraper le car scolaire. Pour éviter de se faire faucher par les voitures qui arrivent à 70km/h, voire plus, ils se munissent d’un gilet jaune et d’une lampe torche. Mais ils savent bien que ce n’est pas suffisant. « La semaine dernière, mon mari a failli se faire renverser », raconte Isabelle, la maman.