Vendredi 11 septembre, le Conseil fédéral suisse, à Berne, a décidé de placer sur liste rouge neuf régions françaises. La Haute-Savoie et l’Ain ne sont pas concernés par ces restrictions avec obligation de respecter une quarantaine.
A partir de lundi 14 septembre, les personnes en provenance des Hauts-de-France, d’Île-de-France, de Normandie, des Pays de la Loire, du Centre-Val de Loire, de Nouvelle-Aquitaine, de l’Occitanie, de Provence-Alpes-Côte d’Azur et de Corse devront observer une quarantaine de dix jours en entrant sur le territoire suisse.
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A l’origine, la Suisse, et plus précisément, l’Office fédéral de la santé publique, plaçait des états sur liste rouge lorsqu’ils dépassaient les 60 cas de Covid-19 pour 100 000 habitants sur quatorze jours. La France a dépassé ce seuil depuis lundi 24 août, faisant planer la menace de nouvelles restrictions à la frontière genevoise.
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Mauro Poggia, conseiller d’Etat en charge de la santé à Genève, prônait, fin août, dans nos colonnes : « Qu’on ne mette pas sur liste rouge un Etat avec qui l’on partage des frontières sauf si une situation régionale particulière le demande ». Il a été entendu comme tous les élus des cantons de Genève, de Vaud et leurs homologues français qui multiplient depuis les entrevues pour ne pas revivre la fermeture des frontières qui a paralysé le territoire transfrontalier au printemps.