Le Pâquier, son calme, son soleil, ses pique-niques. Sept hectares de pelouse face au lac. Le Mont Veyrier et le Semnoz en vigie, gardiens de cette immense promenade. Un endroit unique, idyllique, qui ne l’a pas toujours été.
Une zone marécageuse
Jusqu’au 18e siècle, le Pâquier, ce sont des prés et des marécages. Le Thiou inonde régulièrement la zone. « À cette époque, les Annéciens lui tournaient le dos, le lac était un ennemi », explique Michel Amoudry, de l’association des Amis du vieil Annecy. Le Pâquier n’appartient alors pas à la Ville mais à plusieurs propriétaires privés, des fermiers, des communautés religieuses. Il y a des vaches, des cochons On y amène son bétail paître : «Pâquier» vient de «pâturage».